• LA FEE ET L'ANGE

    Le nid de l'ange et de la fée

     

    Au fond de la Vallée des Rêves Azurés

    Vivait une fée aux yeux couleur de temps

    Et au rire cristallin comme rosée au printemps ;

    Jusqu’à l’aube du jour, dans les bois elle courait.

     

    Que faisait-elle ? Que cherchait-elle ? me direz-vous

    Cette fée-là était la fée des Rêves Merveilleux,

    Ceux qui emplissent des petits enfants les yeux

    Et qui laissent au petit matin du rose sur les joues.

     

    Elle cherchait donc cette fée au fond des Bois Enchantés

    Les Rêves Perdus qu’elle pourrait sans doute exaucer.

    C’est là qu’elle trouva un rêve tout de larmes embué ;

    Ce rêve était celui d’une âme par le désespoir hantée,

     

    Le Rêve Perdu d’un ange au sourire magique

    Qui versait des larmes amères sur ses amours passées…

    La fée fut prise d’un élan du cœur et dit : « Assez !

    Ne plus voir cet ange sourire, c’est dramatique ! »

     

    Elle alla trouver la Reine des Fées pour lui dire son amour :

    « Cet ange a trop souffert ! » dit-elle « Et je veux Moi,

    De l’Amour si cruel envers les hommes changer les Lois ! »

    La Reine répondit : « Je comprends que ton cœur soit lourd,

     



    Mais tu connais du pays de Faery les Lois !

    Du même monde vous n’êtes malheureusement pas !

    Cet amour là est impossible, tu le sais ! Arrêtons là !

    Oublie cet être, c’est mieux ainsi, crois-moi !

     

    Cependant, la fée des Rêves ne l’entendait pas ainsi,

    Et bafouant les Lois de Faery, elle rencontra l’ange

    Dans un lieu où résonnait le chant des mésanges ;

    Elle lui dit des mots doux et des mots d’amour aussi…

     

    L’ange et la fée se rencontrèrent ainsi souvent ;

    Et plus le temps passait, plus leur amour grandissait…

    La fleur qui vivait dans leur cœur s’épanouissait

    Comme jamais elle ne l’avait fait auparavant…

     

    Leur si bel amour n’était cependant pas resté inconnu

    Folle de rage, la Reine des Fées apprenant cela

    Envoya chercher la petite fée qui accourut là …

    « Te voici donc ! » dit la Reine, « Je t’avais prévenue !

     

    Sais-tu que tu seras punie pour ta trahison ?

    De telle faute, tu connais pourtant le châtiment :

    De Faery, tu dois quitter les terres immédiatement ! »

     



     

    « Ô ma Reine, je partirais vers un autre horizon,

    Qui accueillera mon amour ainsi que le sien ! »

    « Sais-tu, petite sotte ? » répliqua la Reine,

    « Que le Ciel lui fermera ses portes d’ébène ?

     

    Au statut d’ange déchu passera ton ange gardien ! »

    « Soit, s’il en est ainsi », dirent l’ange et la fée réunis,

    « Nous vivrons tous deux dans un lieu autre !

    La Terre où vivent les humains sera nôtre,

    Elle sera de notre amour le douillet nid… »

     

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  • LES FÉES

     

    Je ne pouvais jamais dormir

    Sans que j'invente pour ton plaisir

    Des histoires de magiciens qui font tout avec rien,

    Et j'inventais, pour que tu dormes,

    Dans la chambre, les soirs de pluie,

    Des crocodiles en haut-de-forme

    Et des grenouilles en queue-de-pie,

    Et des fées à n'en plus finir.

    Et des fées à n'en plus finir.

     

    Y avait la fée aux yeux mauves

    Que l'on regarde et qui se sauve,

    Et la fée des vents de la nuit

    Que l'on appelle mais qui s'enfuit,

    Et puis la fée dans la lagune

    Qui s'amuse à couper la lune

    En milliers de petits morceaux,

    Et qui les fait danser sur l'eau.

    Et quant à la fée Carabosse,

    Elle t'emportait dans son carrosse,

    Et tu fouettais les cent chevaux

    Jusqu'à la mer au grand galop.

    C'est alors que tu t'endormais.

    Moi, doucement je m'en allais

    Bercer mon coeur de ton sourire

    Plein de rêves et de souvenirs,

    Et des fées à n'en plus finir.

    Et des fées à n'en plus finir.

     

    Puis, un jour tu as dû grandir,

    Toutes les fées ont dû partir,

    Avec elles les magiciens

    Qui font tout avec rien.

    Mais depuis, pour que je m'endorme

    Dans la chambre, les soirs de pluie,

    Quand les nuits sont trop monotones,

    Je repense à nos jours enfuis,

    Et les fées à n'en plus finir

    Se rappellent à mon souvenir.

     

    Y avait la fée aux yeux mauves

    Que l'on regarde et qui se sauve,

    Et la fée des vents de la nuit

    Que l'on appelle, mais qui s'enfuit,

    Et puis la fée dans la lagune

    Qui s'amuse à couper la lune

    En milliers de petits morceaux,

    Et qui les fait danser sur l'eau.

    Et quant à fée Carabosse,

    Elle est partie dans son carrosse;

    Elle a fouetté les cent chevaux

    Jusqu'à la mer au grand galop.

    Les enfants, c'est fait pour grandir,

    Pour s'en aller vers l'avenir

    En laissant derrière eux des rires

    Pleins de rêves et de souvenirs

    Et des fées à n'en plus finir.

    Et des fées à n'en plus finir.

    Yahoo!

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